Colloque: "Développer les activités physiques ou sportives en milieu professionnel"
lundi 5 octobre 2020, 07h00 GMT – 11h00 GMT
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Plusieurs études ont montré les bénéfices des APS au travail. Pourtant, en réalité, ces pratiques restent marginales en France.
À propos de cet événement
L’intégration des activités physiques ou sportives en entreprise n’est pas un phénomène nouveau. Plusieurs études ont montré les bénéfices qu’il était possible de tirer d’une pratique régulière et volontaire (prévention des troubles musculosquelettiques, amélioration des conditions de travail, économie de santé, gains de productivité…).
Pourtant la pratique en milieu professionnel (secteur public et privé) reste marginale en France. Seuls 10 à 15% des salariés déclarent ainsi s’adonner régulièrement à une activité physique sur leur lieu de travail (13% en Europe, avec de fortes disparités entre les pays). Pourquoi une telle disparité entre l'éclairage médiatique du "sport au travail" et la réalité ?
Lors de ce colloque nous aborderons:
Les difficultés rencontrées par les acteurs et les réponses que l'on peut y apporter
Les conditions permettant d'intégrer et de dispenser les APS dans le milieu professionnel dans une optique de bien-être et de prévention santé
Des exemples concrets mis en œuvre en France et en Europe
Les enjeux de formation et d'emploi dans ce secteur
Programme prévisionnel:
9h00 | Ouverture
9h20 | Introduction
9h40 | Table ronde 1 : Les enjeux des APS en milieu professionnel
10h40 | Table ronde 2 : Échange d'expériences
11h40 | Table ronde 3 : Le cas des APS dans la fonction publique
Dernier post
Noémie Gingue
mardi 13 octobre 2020, 14h33 UTC
Lundi dernier nous avons eu la chance d'accueillir Nicky Yates et Danny Woodworth pour nous présenter le programme mis en place par Liverpool pour développer les activités physiques au travail.
Pour plus de renseignements, retrouvez:
🖋 leur contribution dans notre dernière revue 👇
https://www.sportetcitoyennete.com/acces-membre/a-liverpool-un-programme-pour-faire-bouger-sur-le-lieu-de-travail
🗣Et leur présentation durant le colloque : https://www.sportetcitoyennete.com/articles/colloque-developper-les-activites-physiques-ou-sportives-en-milieu-professionnel
3
Noémie Gingue
vendredi 9 octobre 2020, 13h22 UTC
Beaucoup d'entre-vous ont apprécié les interventions du professeur François CARRE et de Laurent FLEURY
Retrouvez leurs présentations via le lien ci-dessous ! ⬇
Sport et Citoyenneté
17/09
Colloque: Développer les activités physiques ou sportives en milieu professionnel
Colloque Développer les activités physiques ou sportives en milieu professionnel Enjeux, innovations et illustrations pratiques 5 Octobre 2020 – 9h/13h L’intégration des activités physiques ou sportives en entreprise n’est pas un phénomène nouveau. Plusieurs études ont montré les bénéfices qu’il était possible de tirer d’une pratique régulière et volontaire (prévention des troubles musculosquelettiques, amélioration des conditions de travail, économie de santé, gains de productivité…). Pourtant la pratique en milieu professionnel (secteur public et privé) reste marginale en France. Seuls 10 à 15% des salariés déclarent ainsi s’adonner régulièrement à une activité physique sur leur lieu de travail (13% en Europe, avec de fortes disparités entre les pays). Pourquoi une telle disparité entre l’éclairage médiatique du « sport au travail » et la réalité ? Lors de ce colloque nous aborderons: Les difficultés rencontrées par les acteurs et les réponses que l’on peut y apporter Les conditions permettant d’intégrer et de dispenser les APS dans le milieu professionnel dans une optique de bien-être et de prévention santé Des exemples concrets mis en œuvre en France et en Europe Les enjeux de formation et d’emploi dans ce secteur Animé par Géraldine Pons Programme prévisionnel: 9h00 | Ouverture 9h20 | Introduction 9h40 | Table ronde 1 : Les enjeux des APS en milieu professionnel 10h40 | Table ronde 2 : Échange d’expériences 11h40 | Table ronde 3 : Le cas des APS dans la fonction publique 13h00 | Cocktail déjeunatoire Ce colloque se tiendra le 5 octobre 2020 dans les locaux de la MGEN dans le respect des mesures sanitaires et sera retransmis en ligne (le lien pour vous y connecter sera disponible prochainement) L’article Colloque: Développer les activités physiques ou sportives en milieu professionnel est apparu en premier sur Sport et citoyenneté.
Colloque Développer les activités physiques ou sportives en milieu professionnel Enjeux, innovations et illustrations pratiques 5 Octobre 2020 – 9h/13h L’intégration des activités physiques ou sportives en entreprise n’est pas un phénomène nouveau. Plusieurs études ont montré les bénéfices qu’il était possible de tirer d’une pratique régulière et volontaire (prévention des troubles musculosquelettiques, amélioration des conditions de travail, économie de santé, gains de productivité…). Pourtant la pratique en milieu professionnel (secteur public et privé) reste marginale en France. Seuls 10 à 15% des salariés déclarent ainsi s’adonner régulièrement à une activité physique sur leur lieu de travail (13% en Europe, avec de fortes disparités entre les pays). Pourquoi une telle disparité entre l’éclairage médiatique du « sport au travail » et la réalité ? Lors de ce colloque nous aborderons: Les difficultés rencontrées par les acteurs et les réponses que l’on peut y apporter Les conditions permettant d’intégrer et de dispenser les APS dans le milieu professionnel dans une optique de bien-être et de prévention santé Des exemples concrets mis en œuvre en France et en Europe Les enjeux de formation et d’emploi dans ce secteur Animé par Géraldine Pons Programme prévisionnel: 9h00 | Ouverture 9h20 | Introduction 9h40 | Table ronde 1 : Les enjeux des APS en milieu professionnel 10h40 | Table ronde 2 : Échange d’expériences 11h40 | Table ronde 3 : Le cas des APS dans la fonction publique 13h00 | Cocktail déjeunatoire Ce colloque se tiendra le 5 octobre 2020 dans les locaux de la MGEN dans le respect des mesures sanitaires et sera retransmis en ligne (le lien pour vous y connecter sera disponible prochainement) L’article Colloque: Développer les activités physiques ou sportives en milieu professionnel est apparu en premier sur Sport et citoyenneté.
3Noémie Gingue
jeudi 8 octobre 2020, 9h01 UTC
Vous avez pu écouter lundi le témoignage de Marc Dubois, président du Club Sportif Sedan Ardennes sur le projet MySense. Pour en savoir plus sur ce projet, son interview est disponible sur notre site web ⤵📲
Sport et Citoyenneté
22/06
« Un concept expérientiel inédit en matière de prévention santé »
« Un concept expérientiel inédit en matière de prévention santé » Propos recueillis par Sylvain LANDA et Alice BLANVILLAIN Un concept sport-santé-tourisme plaçant l’innovation au cœur de son dispositif : telle est l’ambition du projet MySens conçu à Sedan par le président du Club Sportif Sedan Ardennes Marc Dubois et le chercheur en neurosciences, Sébastien Lasnier. Un projet dont les potentialités sont nombreuses, que ce soit dans les champs de la recherche, du sport de masse ou de très haut niveau ou encore de la santé. Interview de Marc Dubois, président du Club Sportif Sedan Ardennes et Sébastien Lasnier, chercheur en neurosciences. Quel est la genèse du concept MySens® ? MD : Cela fait 30 ans que le groupe Aplus que j’ai fondé et que je préside intervient dans la construction et l’exploitation d’EHPAD et d’établissements de bien-être associant hôtellerie et spa. Nous constatons des écarts considérables en matière d’hygiène de vie parmi les personnes qui intègrent nos établissements. Nous voyons qu’acquérir de bonnes habitudes, écouter son corps et entretenir son capital-santé tout au long de sa vie prend une importance considérable quand on avance en âge. Nous avons donc fait émerger une démarche et une philosophie que j’appelle l’« égologie », qui consiste à optimiser la relation entre l’habitant et son habitat d’une part, et la préservation du capital-santé d’autre part. Nous appliquons ce concept dans nos établissements, à plusieurs niveaux, approche environnementale, sanitaire, sociale… MySens® est le prolongement de cet engagement. Notre ambition est de créer des complexes hôteliers comprenant un pôle de prévention santé tout public, un pôle spécialisé en sciences sportives et un spa, et de mettre les nouvelles technologies au cœur du projet. Il s’agit d’un concept touristique expérientiel inédit, avec une démarche de « transformation » des visiteurs, de leurs comportements après leur séjour. Le premier centre verra le jour à Sedan, au cœur du centre d’entraînement du CS Sedan Ardennes (CSSA), club historique du football français que j’ai l’honneur de présider. L’ouverture est prévue d’ici 2023. Un autre projet est prévu dans le sud de la France et nous travaillons aussi à exporter le concept à l’international. « Optimiser les capacités physiques et mentales » Quelles seront les innovations technologiques proposées chez MySens® ? SL : Nos outils ont vocation à permettre aux visiteurs de préserver au maximum leur état de santé. Ils s’intègreront dans les deux pôles du complexe MySens®, le pôle de bilans prévention santé et celui spécialisé en bilans sportifs et de science sportive, de manière interconnectée. Le pôle « Santé » sera axé sur la préservation du capital-santé. Notre système actuel de santé est basé principalement sur le soin. Nous voulons changer cette approche. Nous privilégions donc une démarche préventive et prédictive, grâce notamment à l’exploitation des données générées par les visiteurs. Nous voulons faire en sorte que les gens prêtent attention à leur santé, et utiliserons des outils d’évaluation et de bilans qui seront le plus invisibles possible. Objets connectés, réalité virtuelle, serious game en sont quelques exemples. Ainsi, quand les visiteurs se relaxeront ou suivront une activité sportive, nous capterons un certain nombre de données qu’une intelligence artificielle traitera dans le but de fournir des indications au personnel de l’établissement. La promesse MySens® est « La destination c’est moi ». Les gens vont se découvrir. Nous fournirons aussi des bilans médicaux plus classiques, comme des bilans sanguins, mais en prenant en compte tout ce qui nous environne et qui a un impact sur notre santé et notre organisme. Des passerelles seront établies avec le pôle « Sport ». Nous proposerons par exemple des bilans personnalisés puis la définition d’un programme de remise en activité progressive. Pour les sportifs plus confirmés, un programme sur-mesure pourra être établi dans une optique de haute performance, le tout avec du matériel spécifique de très haut niveau. Le but est ainsi d’optimiser les capacités physiques et mentales des personnes, que ce soit le champion ou le grand public. Des professionnels de santé et des éducateurs en activité physique adaptée constitueront le personnel encadrant. Ce seront des coachs et non des médecins en blouse blanche. « S’appuyer sur l’attractivité du football et mobiliser le territoire » Quelle est la durée des séjours envisagés ? MB : Plusieurs options seront proposées et adaptées aux séjours touristiques. Généralement, ce sont des formats de 2, 4 ou 6 jours. SL : Même sur une période de deux jours, nous pouvons mener des programmes efficaces et apporter des solutions à la personne. L’idée, c’est aussi de transposer ces solutions chez soi, que les gens repartent avec des méthodes qui vont les aider au quotidien. Comment ce suivi sera-t-il assuré ? SL : Nous allons utiliser la technologie de la santé numérique et en particulier un passeport de santé numérique, permettant à son titulaire de récupérer toutes les données le concernant. Nous utiliserons ce passeport pour centraliser les données collectées durant le séjour et les croiser avec les autres données existantes, afin d’accompagner chaque visiteur à l’issue de son séjour, lui fournir des conseils personnalisés, proposer des téléconsultations ou des conseils en nutrition. Le tout, évidemment, en toute sécurité et toute confidentialité, et avec l’accord de chacun. Le projet s’inscrit dans une démarche de prévention-santé. Où en est-on aujourd’hui en France sur ce sujet ? SL : La prévention primaire est celle à laquelle nous attachons le plus d’importance. Elle permet d’éviter les pathologies. En France, le Président de la République dit lui-même que si la France soigne bien, elle prévient mal. Bien plus mal que la majorité de ses voisins d’ailleurs. En France, l’écart entre l’espérance de vie des plus aisés et des plus défavorisés est de 13 années. Nous connaissons un taux de mortalité prématurée évitable qui est parmi les plus élevés d’Europe. Cette situation est liée aux inégalités sociales et à l’accès à l’information. Notre système date de 1945, et il est basé essentiellement sur le soin. Or la prévention est un remède efficace. Pour 1€ investi dans une action préventive, c’est 14€ d’économisés pour le système de santé. Comment interviendrez-vous pour réduire justement ces inégalités sociales ? SL : Si nos programmes seront accessibles dans nos centres MySens®, notre ambition est de démocratiser ces technologies. Nous prévoyons ainsi de déployer des mini- MySens® sur le territoire français, qui permettront de dissocier nos services et notre offre touristique. MB : Le projet a aussi vocation à servir les jeunes de la région sedanaise, et pas seulement les footballeurs du CSSA. 80% des 11-17 ans font moins de 60 minutes d’activité physique par jour. Les outils que nous développerons auront aussi pour vocation de relever le défi de la lutte contre la sédentarité. Nous nous appuierons sur l’attrait pour le football et le CSSA pour accompagner les jeunes et les personnes éloignées de la pratique dans une reprise d’activité régulière et adaptée. SL : L’idée est de s’adresser aux jeunes en leur disant qu’ils vont s’amuser. De sortir des mesures trop médicalisées. Si on parvient à les amener dans un environnement spécifique où ils peuvent rencontrer leurs amis, se détendre et apprendre des choses, je pense que l’on peut avoir un impact important. Le projet a vocation à s’inscrire au sein du territoire sedanais. Quelles seront les synergies recherchées ? MB : Nous échangeons régulièrement avec les collectivités territoriales et les entreprises de la région. Nous avons par exemple associé le lycée hôtelier voisin du complexe, qui apportera son expertise sur les métiers de l’hôtellerie et de la restauration. L’Agence Régionale de Santé est aussi intéressée par notre démarche. Nous voulons mettre ce projet à disposition des acteurs locaux. Nous irons beaucoup plus loin qu’un simple projet touristique dans un club de football. www.groupe-aplus.eu L’article « Un concept expérientiel inédit en matière de prévention santé » est apparu en premier sur Sport et citoyenneté.
« Un concept expérientiel inédit en matière de prévention santé » Propos recueillis par Sylvain LANDA et Alice BLANVILLAIN Un concept sport-santé-tourisme plaçant l’innovation au cœur de son dispositif : telle est l’ambition du projet MySens conçu à Sedan par le président du Club Sportif Sedan Ardennes Marc Dubois et le chercheur en neurosciences, Sébastien Lasnier. Un projet dont les potentialités sont nombreuses, que ce soit dans les champs de la recherche, du sport de masse ou de très haut niveau ou encore de la santé. Interview de Marc Dubois, président du Club Sportif Sedan Ardennes et Sébastien Lasnier, chercheur en neurosciences. Quel est la genèse du concept MySens® ? MD : Cela fait 30 ans que le groupe Aplus que j’ai fondé et que je préside intervient dans la construction et l’exploitation d’EHPAD et d’établissements de bien-être associant hôtellerie et spa. Nous constatons des écarts considérables en matière d’hygiène de vie parmi les personnes qui intègrent nos établissements. Nous voyons qu’acquérir de bonnes habitudes, écouter son corps et entretenir son capital-santé tout au long de sa vie prend une importance considérable quand on avance en âge. Nous avons donc fait émerger une démarche et une philosophie que j’appelle l’« égologie », qui consiste à optimiser la relation entre l’habitant et son habitat d’une part, et la préservation du capital-santé d’autre part. Nous appliquons ce concept dans nos établissements, à plusieurs niveaux, approche environnementale, sanitaire, sociale… MySens® est le prolongement de cet engagement. Notre ambition est de créer des complexes hôteliers comprenant un pôle de prévention santé tout public, un pôle spécialisé en sciences sportives et un spa, et de mettre les nouvelles technologies au cœur du projet. Il s’agit d’un concept touristique expérientiel inédit, avec une démarche de « transformation » des visiteurs, de leurs comportements après leur séjour. Le premier centre verra le jour à Sedan, au cœur du centre d’entraînement du CS Sedan Ardennes (CSSA), club historique du football français que j’ai l’honneur de présider. L’ouverture est prévue d’ici 2023. Un autre projet est prévu dans le sud de la France et nous travaillons aussi à exporter le concept à l’international. « Optimiser les capacités physiques et mentales » Quelles seront les innovations technologiques proposées chez MySens® ? SL : Nos outils ont vocation à permettre aux visiteurs de préserver au maximum leur état de santé. Ils s’intègreront dans les deux pôles du complexe MySens®, le pôle de bilans prévention santé et celui spécialisé en bilans sportifs et de science sportive, de manière interconnectée. Le pôle « Santé » sera axé sur la préservation du capital-santé. Notre système actuel de santé est basé principalement sur le soin. Nous voulons changer cette approche. Nous privilégions donc une démarche préventive et prédictive, grâce notamment à l’exploitation des données générées par les visiteurs. Nous voulons faire en sorte que les gens prêtent attention à leur santé, et utiliserons des outils d’évaluation et de bilans qui seront le plus invisibles possible. Objets connectés, réalité virtuelle, serious game en sont quelques exemples. Ainsi, quand les visiteurs se relaxeront ou suivront une activité sportive, nous capterons un certain nombre de données qu’une intelligence artificielle traitera dans le but de fournir des indications au personnel de l’établissement. La promesse MySens® est « La destination c’est moi ». Les gens vont se découvrir. Nous fournirons aussi des bilans médicaux plus classiques, comme des bilans sanguins, mais en prenant en compte tout ce qui nous environne et qui a un impact sur notre santé et notre organisme. Des passerelles seront établies avec le pôle « Sport ». Nous proposerons par exemple des bilans personnalisés puis la définition d’un programme de remise en activité progressive. Pour les sportifs plus confirmés, un programme sur-mesure pourra être établi dans une optique de haute performance, le tout avec du matériel spécifique de très haut niveau. Le but est ainsi d’optimiser les capacités physiques et mentales des personnes, que ce soit le champion ou le grand public. Des professionnels de santé et des éducateurs en activité physique adaptée constitueront le personnel encadrant. Ce seront des coachs et non des médecins en blouse blanche. « S’appuyer sur l’attractivité du football et mobiliser le territoire » Quelle est la durée des séjours envisagés ? MB : Plusieurs options seront proposées et adaptées aux séjours touristiques. Généralement, ce sont des formats de 2, 4 ou 6 jours. SL : Même sur une période de deux jours, nous pouvons mener des programmes efficaces et apporter des solutions à la personne. L’idée, c’est aussi de transposer ces solutions chez soi, que les gens repartent avec des méthodes qui vont les aider au quotidien. Comment ce suivi sera-t-il assuré ? SL : Nous allons utiliser la technologie de la santé numérique et en particulier un passeport de santé numérique, permettant à son titulaire de récupérer toutes les données le concernant. Nous utiliserons ce passeport pour centraliser les données collectées durant le séjour et les croiser avec les autres données existantes, afin d’accompagner chaque visiteur à l’issue de son séjour, lui fournir des conseils personnalisés, proposer des téléconsultations ou des conseils en nutrition. Le tout, évidemment, en toute sécurité et toute confidentialité, et avec l’accord de chacun. Le projet s’inscrit dans une démarche de prévention-santé. Où en est-on aujourd’hui en France sur ce sujet ? SL : La prévention primaire est celle à laquelle nous attachons le plus d’importance. Elle permet d’éviter les pathologies. En France, le Président de la République dit lui-même que si la France soigne bien, elle prévient mal. Bien plus mal que la majorité de ses voisins d’ailleurs. En France, l’écart entre l’espérance de vie des plus aisés et des plus défavorisés est de 13 années. Nous connaissons un taux de mortalité prématurée évitable qui est parmi les plus élevés d’Europe. Cette situation est liée aux inégalités sociales et à l’accès à l’information. Notre système date de 1945, et il est basé essentiellement sur le soin. Or la prévention est un remède efficace. Pour 1€ investi dans une action préventive, c’est 14€ d’économisés pour le système de santé. Comment interviendrez-vous pour réduire justement ces inégalités sociales ? SL : Si nos programmes seront accessibles dans nos centres MySens®, notre ambition est de démocratiser ces technologies. Nous prévoyons ainsi de déployer des mini- MySens® sur le territoire français, qui permettront de dissocier nos services et notre offre touristique. MB : Le projet a aussi vocation à servir les jeunes de la région sedanaise, et pas seulement les footballeurs du CSSA. 80% des 11-17 ans font moins de 60 minutes d’activité physique par jour. Les outils que nous développerons auront aussi pour vocation de relever le défi de la lutte contre la sédentarité. Nous nous appuierons sur l’attrait pour le football et le CSSA pour accompagner les jeunes et les personnes éloignées de la pratique dans une reprise d’activité régulière et adaptée. SL : L’idée est de s’adresser aux jeunes en leur disant qu’ils vont s’amuser. De sortir des mesures trop médicalisées. Si on parvient à les amener dans un environnement spécifique où ils peuvent rencontrer leurs amis, se détendre et apprendre des choses, je pense que l’on peut avoir un impact important. Le projet a vocation à s’inscrire au sein du territoire sedanais. Quelles seront les synergies recherchées ? MB : Nous échangeons régulièrement avec les collectivités territoriales et les entreprises de la région. Nous avons par exemple associé le lycée hôtelier voisin du complexe, qui apportera son expertise sur les métiers de l’hôtellerie et de la restauration. L’Agence Régionale de Santé est aussi intéressée par notre démarche. Nous voulons mettre ce projet à disposition des acteurs locaux. Nous irons beaucoup plus loin qu’un simple projet touristique dans un club de football. www.groupe-aplus.eu L’article « Un concept expérientiel inédit en matière de prévention santé » est apparu en premier sur Sport et citoyenneté.
2Noémie Gingue
mercredi 7 octobre 2020, 7h45 UTC
Bonjour à tous et merci d'avoir participé au colloque de lundi !
Pour aller plus loin nous vous proposons de (re)découvrir l'article de Julien Pierre, membre de notre comité scientifique, issu de notre revue sur la lutte contre la sédentarité:
"La "vie active" ? Les enjeux de la lutte contre la sédentarité au travail"
Sport et Citoyenneté
08/06
La « vie active » ? Les enjeux de la lutte contre la sédentarité au travail
La « vie active » ? Les enjeux de la lutte contre la sédentarité au travail Paradoxalement, l’entrée dans la vie active contribue à créer de l’inactivité physique ! Progressivement, la sédentarité est venue ankyloser un univers du travail qui s’organise désormais pour freiner cette pandémie… Par Julien Pierre, maître de conférences, et Lilian Pichot, maître de conférences HDR L’Homo sapiens est apparu il y a environ 200 000 ans. En quelques décennies, la tertiarisation de l’économie a considérablement bouleversé nos habitudes de vie. Or, le salarié moderne, vissé à son poste de travail, n’est pas – naturellement – programmé pour supporter une station assise plus de 8 heures par jour. Actuellement, d’après le Pôle Ressources National Sport Santé Bien-être du ministère français des Sports, la sédentarité toucherait aujourd’hui plus de 70% de la population française. L’ONAPS rappelle donc à juste titre que l’activité physique et la sédentarité constituent des déterminants de santé majeurs. Il faut dire que la sédentarité est aujourd’hui le quatrième facteur de risque de mortalité au monde, devant le tabac, selon l’OMS, qui préconise 75 minutes d’activité soutenue (cardio, jogging…) ou 150 minutes de sport plus modéré (marche rapide, vélo…) par semaine. Dans ces conditions, il n’est guère étonnant de voir le futurologue comportemental William Higham modeler la silhouette-type de l’employé du futur en projetant sur Emma, le nom de la statue de cire en question, les stigmates provoqués par ce mal moderne à l’horizon 2040 : dos bossu, yeux secs et rouges, varices, poignets gonflés et autres plaques d’eczéma liées au stress. Conscients des risques liés, les pouvoirs publics, tout comme les entreprises, s’emploient à (re)mettre les corps en mouvement, à la fois dans une logique de prévention, de réduction des dépenses de sécurité sociale et de maintien de la productivité. De multiples initiatives sont prises pour faciliter les déplacements actifs en marge et au sein du travail. L’indemnité kilométrique vélo (IKV) en constitue un bel exemple, tout comme la plus récente initiative du ministère chargé de la sécurité sociale, qui exonère l’employeur de cotisations sociales sur certaines dépenses relatives à l’avènement de pratiques sportives en entreprise (circulaire du 12 décembre 2019). Assez logiquement émergent de nouveaux acteurs dans ce qui devient, progressivement, un véritable marché. Ils parient sur l’alliage entre productivité et dépense énergétique. Ainsi se multiplient les stations de travail greffées à un tapis de marche ou à un pédalier (bureaux-vélo, « station de travail active », tabouret fitness…). Ces dernières auraient l’intérêt de maintenir un niveau de productivité tout en luttant contre un fléau susceptible de le freiner ! Au final, on retiendra que les entreprises s’immiscent de plus en plus dans la gestion du corps de leurs collaborateurs. Le temps hebdomadaire passé sur le lieu de travail (estimé à 37,3 heures en moyenne en France en 2018), doublé à la volonté de lutter contre des maux générés par l’activité de travail, leur donne toute latitude pour attiser l’activité corporelle de leurs collaborateurs. Mais derrière l’habillage sémantique sanitaire se cachent, ne l’oublions pas, des enjeux économiques substantiels. C’est ainsi que cette nouvelle injonction à l’activité contribue à dessiner une figure du manager moderne, un manager « sur-actif ». www.unistra.fr Julien Pierre et Lilian Pichot sont les coordonnateurs de l’ouvrage “Le sport au travail : bien-être et management” paru aux éditions Octares (2020) L’article La « vie active » ? Les enjeux de la lutte contre la sédentarité au travail est apparu en premier sur Sport et citoyenneté.
La « vie active » ? Les enjeux de la lutte contre la sédentarité au travail Paradoxalement, l’entrée dans la vie active contribue à créer de l’inactivité physique ! Progressivement, la sédentarité est venue ankyloser un univers du travail qui s’organise désormais pour freiner cette pandémie… Par Julien Pierre, maître de conférences, et Lilian Pichot, maître de conférences HDR L’Homo sapiens est apparu il y a environ 200 000 ans. En quelques décennies, la tertiarisation de l’économie a considérablement bouleversé nos habitudes de vie. Or, le salarié moderne, vissé à son poste de travail, n’est pas – naturellement – programmé pour supporter une station assise plus de 8 heures par jour. Actuellement, d’après le Pôle Ressources National Sport Santé Bien-être du ministère français des Sports, la sédentarité toucherait aujourd’hui plus de 70% de la population française. L’ONAPS rappelle donc à juste titre que l’activité physique et la sédentarité constituent des déterminants de santé majeurs. Il faut dire que la sédentarité est aujourd’hui le quatrième facteur de risque de mortalité au monde, devant le tabac, selon l’OMS, qui préconise 75 minutes d’activité soutenue (cardio, jogging…) ou 150 minutes de sport plus modéré (marche rapide, vélo…) par semaine. Dans ces conditions, il n’est guère étonnant de voir le futurologue comportemental William Higham modeler la silhouette-type de l’employé du futur en projetant sur Emma, le nom de la statue de cire en question, les stigmates provoqués par ce mal moderne à l’horizon 2040 : dos bossu, yeux secs et rouges, varices, poignets gonflés et autres plaques d’eczéma liées au stress. Conscients des risques liés, les pouvoirs publics, tout comme les entreprises, s’emploient à (re)mettre les corps en mouvement, à la fois dans une logique de prévention, de réduction des dépenses de sécurité sociale et de maintien de la productivité. De multiples initiatives sont prises pour faciliter les déplacements actifs en marge et au sein du travail. L’indemnité kilométrique vélo (IKV) en constitue un bel exemple, tout comme la plus récente initiative du ministère chargé de la sécurité sociale, qui exonère l’employeur de cotisations sociales sur certaines dépenses relatives à l’avènement de pratiques sportives en entreprise (circulaire du 12 décembre 2019). Assez logiquement émergent de nouveaux acteurs dans ce qui devient, progressivement, un véritable marché. Ils parient sur l’alliage entre productivité et dépense énergétique. Ainsi se multiplient les stations de travail greffées à un tapis de marche ou à un pédalier (bureaux-vélo, « station de travail active », tabouret fitness…). Ces dernières auraient l’intérêt de maintenir un niveau de productivité tout en luttant contre un fléau susceptible de le freiner ! Au final, on retiendra que les entreprises s’immiscent de plus en plus dans la gestion du corps de leurs collaborateurs. Le temps hebdomadaire passé sur le lieu de travail (estimé à 37,3 heures en moyenne en France en 2018), doublé à la volonté de lutter contre des maux générés par l’activité de travail, leur donne toute latitude pour attiser l’activité corporelle de leurs collaborateurs. Mais derrière l’habillage sémantique sanitaire se cachent, ne l’oublions pas, des enjeux économiques substantiels. C’est ainsi que cette nouvelle injonction à l’activité contribue à dessiner une figure du manager moderne, un manager « sur-actif ». www.unistra.fr Julien Pierre et Lilian Pichot sont les coordonnateurs de l’ouvrage “Le sport au travail : bien-être et management” paru aux éditions Octares (2020) L’article La « vie active » ? Les enjeux de la lutte contre la sédentarité au travail est apparu en premier sur Sport et citoyenneté.
3Avant que l'événement ne commence
Noémie Gingue
vendredi 2 octobre 2020, 10h49 UTC
En attendant notre colloque de lundi, nous vous proposons de revenir sur nos derniers travaux sur le sujet.
▶📚 En 2016, nous avions consacré notre publication annuelle sur la pratique des activités physiques et sportives pour une meilleure qualité de vie au travail
A retrouver ici ⤵
https://www.sportetcitoyennete.com/articles/sport-activite-physique-qualite-de-vie-travail
3Noémie Gingue
vendredi 2 octobre 2020, 8h09 UTC
Bonjour à tous et bienvenue sur la page du colloque "Développer les activités physiques ou sportives en milieu professionnel !"
Rendez-vous lundi pour le live !
4
Bonjour à toutes et tous
Bonjour à tous, merci pour votre présence à ce colloque ce matin ! Je suis Sylvain et je suis là pour répondre à toutes vos questions !
Bonjour !
Bonjour ca commence à quelle heure?
Bonjour à tous, Laetitia CAMI Sport & Cancer
Bonjour,~> ''too many connections''
Je ne peux vous suivre quel dommage....
Sportivement,
@Samuel, désolé, nous essayons de voir pour régler le problème
Également coupures, dans l'impossibilité de suivre...dommage
C'est bon ca marche la
Bonjour à tous
pas d'adversité svp
motivation extrinseque tue intrinseque
Bonjour à tous,En effet certaines personnes rencontrent des problèmes de connexion, nos techniciens sont en cours d'intervention !
Bonjour, idem impossible à suivre ... Sports Pour Tous
impossible de me connecter "too many" me dit l'ordi !?
Comment s’inscrire dans une démarche d’inclusion, et proposer une offre sport santé qui réponde aux mieux attentes des pratiquants ? Elena Thomas - cheffe du projet sport et santé - Institut Europeen
ça y est , ça fonctionne. ouf
Bonjour, la vidéo est parfois bloquée. La reconnection est impossible.
@elena thomas la réponse est simple proposer une multitude d'activités indoor ou outdoor et que la personne puisse pratiquer seule ou en groupe #empowerment
c'est bon moi aussi c'est déconnecté lol
Bonjour, sujet à l ordre du jour au sein de nombreuses collectivités nouvellement élues 👍👍👍
En se focalisant sur le public en situation de handicap, un sujet qui nous tient particulièrement à cœur
Bonjour à tous, normalement le problème est rétabli pour la majorité d'entre vous, pour les autres l'enquête est en cours. Merci pour votre patience !
#activitesphysiques pour tous
Il est nécessaire de lever tous les freins législatifs à la pratique des APS en et hors milieu pro, pour tous les salariés (cf. pas uniquement ceux du secteur privé tertiaire!).
@gregory completement d'accord !!!!
vous pouvez mieux cadrer la video sur slides
merci
Des freins importants subsistent cependant, liés aux insuffisances de la formation des médecins dans l’accompagnement des patients
Bonjour et bravo pour cette initiative
@elena thomas pas que les medecins
Bonjour, est ce que l'on pourra avoir les présentations ?
Bonjour Pierre, oui nous mettrons les présentations à disposition
manger bouger ecran
C'est vrai aussi quand on oblige à des patients à bouger sur une activité qui ne leur procure pas de plaisir
Exposé très intéressant. merci
Merci. Tout est dit.
Nous voulions faire reconnaître le sport santé bien-être comme une médecine préventive accessible à tous ?
La mise en place d'une activité physique peut être instaurée sur motivation du chef d'entreprise mais aussi cette démarche peut être portée par des salariés. Sur quelle instance le salarié et le chef d'entreprise en demande d'activité physique peuvent s'appuyer (FFSE, médecine du travail, Comité d'entreprise, CHSCT,...) ?
Pour de multiples raisons c'est le salarié qui va à l'avenir faire bouger les lignes
est ce que l'on pourra revoir ce live ? Et si oui ou?
@Karine, il sera possible de revoir ce colloque en Replay ici même sur BeSport. Nous reverrons le lien à toutes les personnes inscrites ce matin
merci
merci car effectivement les coupures restent nombreuses, bien le replay !
Merci (car subsistent quelques problématiques de connexion)
Un médecin du travail pourrait il prescrire du Sport adapté au travail ?
@Mickaël, merci pour votre question. Nous allons la transmettre aux intervenants.
Aïe. Superbe présentation mais trop de connectés. Impossible d y ravoir accès après 10 tentatives
Le sport en entreprise via un dialogue social constructif favorise la Qualité de Vie au Travail.
au centre de cette question, nous avons l'individu qui est le seul décisionnaire de sa bonne santé. Tous les dispositifs sont les bienvenus, mais la motivation à bouger sera toujours la limite. Au final, les personnes viennent ou décident de s'occuper d'eux lorsqu'un problème survient ! Ce n'est pas une finalité, et toutes les solutions sont bonnes. Les salariés au final décident !
Est-il possible (et souhaitable) d'imposer une formation complémentaire aux éducateurs sportifs pour intervenir en entreprise?
Les enquêtes ciblent (trop?) souvent le secteur privé tertiaire. Quid des 3 fonctions publiques? Quid des secteurs primaire et secondaire?
Les récentes maisons Sport santé auront peut-être un rôle à jouer en entreprise ?
Promotion n'est pas obligation ! l'intérêt de la communication RH ou (et) CSE est un atout
Les maisons sport-santé pourraient avoir de la difficulté à ne faire reposer leur modèle économique sur un seul public cible (cf. souvent les personnes en ALD).
Réserver des créneaux pour les salariés en "sport santé bien-être" et "sport santé thérapeutique" (ex : accompagnement à la reprise du travail) aurait surement de l'intérêt
Pourquoi toujours faire référence au sportifs de haut niveau pour faire la promotion de l'activité physique et de prévention primaire ? Le fossé entre un sportif et un salariés lambda est tel que lui montrer un sportif comme modèle de haut niveau rend inaccessible toute nouvelle démarche ...
Le salarié a un rôle a jouer pour demander à pratiquer plus d'APS et le chef d'entreprise/l'encadrement doit pouvoir proposer des solutions qui facilitent l'accès aux APS dans le cadre du travail..!!!
Les Maisons Sport Santé ont en effet un rôle à jouer sur cette thématique. D'ailleurs nous proposons du sport en entreprise
Les mobilités actives ne sont pas évoquées alors que les déplacements domicile-travail et au sein du milieu professionnel sont des activités physiques en forte demande. Serait-il possible de questionner les intervenants à ce sujet?
Proposant des ateliers sport santé bien-être
Labellisation des maisons sport santé : L'Economie Sociale et Solidaire dispose de structures adaptées ( pas une concurrence mais une complémentarité avec le secteur lucratif )
Une relation entre les sensations de plaisir /bien-être et l’effet de détente physiologique
une salle de sport en entreprise, c'est 30% des salariés qui participent 2 fois par semaine !
La Maison Sport Santé de Mon Stade se situe à 400m du Ministère des Sports... Il ne s'agit pas d'un manque d'infrastructures sportives mais de volonté des décideurs
Télétravail = plus de possibilités de faire du sport!
Je ne dis pas que faire du sport au travail ne représente pas tout ce que l’intervenante RH expliquait, mais le teletravail permet une organisation plus flexible pour intégrer beaucoup plus facilement une activité physique
On a un frein à la pratique sportive dans le sens ou les mairies prêtent leurs salles/gymnases qu’à des associations ou les font payer très cher....et les banquiers n’aiment pas trop les associations pour répondre à un objectif de grande envergure
La nature est une médecine.Si le fait marcher en forêt n’a rien d’extraordinaire, les bienfaits ressentis pendant et après une séance de marche nordique, randonnée...
La différence entre activité physique et sport est grande dans le milieu professionnel. Pas besoin de stade ou de gymnases pour être actif, pas besoin d'être un sportif pour y participer. Mais du bon sens : moins de mails, plus de déplacements entre bureau, des réunions plus courtes, les escaliers... Rien de coûteux en somme
Un grand projet de maison sport santé qualité de vie au travail va voir le jour dans la Vienne, avec la Chaire de l'Universuté de Poitiers. L'idée est de montrer qu'en mutualisant (un gymnase, des douches...) il est possible de trouver des solutions aussi pour les PME (qui representent la très grande majorité des entreprises en France).
On évoque trop le secteur privé. A-t-on des retours d'expérience auprès des fonctions publiques d'Etat, territorial et hospitalières pour faire bouger leurs agents?
Bonjour, des PME et ETI s'organisent aussi! Un exemple - Paris Inn Group, groupe hôtelier dirigé par Céline et Jean-Bernard Falco. Le sport fait partie de leur ADN. L'entreprise propose des séances de sports différents et surtout, organise des défis qui s'adressent à tous - sportif ou moins sportifs.
Il est beaucoup plus difficile de toucher les publics éloignés longtemps de toute activité physique. Le défi concerne la prévention primaire !
@Grégory, oui une expérience au centre hospitalier d'Arras est présentée en table ronde 2, puis la 3e table ronde portera exclusivement sur ce sujet
@Sylvain : merci. Mon propos visait la 1ère table ronde! Il serait intéressant de questionner également les trajets actifs domicile-travail car toutes les solutions ne reposent pas seulement sur les pratiques encadrées sur le temps de loisir!
Peut on se mettre d’accord sur une norme gouvernementale sur les bilans en santé? Quel est le référentiel choisi par le gouvernement permis la multitude de propositions?
L’offre sportive est de plus en plus conséquente. Comment connecter le monde sportif et le monde du travail pour faire connaître ces offres?
Coopération innovante depuis 2018 à proximité d'une Zone d'Activité en Normandie : la Plat' forme HM. LNSE / mairie de Colombelles / foyer Léo Lagrange / Harmonie Mutuelle.
Le Medef Sport Essonne et le Cluster Grand Paris Sport organisent avec plusieurs partenaires dont Sport 2000 et en lien avec Sport Heroes un challenge connecté dans le 91 qui commence CE mercredi 7 octobre :-)
5€/personne, fonds récoltés reversés à la ligue contre le Cancer !
Pour vous inscrire c'est par ici : https://www.weezevent.com/challenge-connecte-inter-entreprises-de-l-essonne
Les fédérations sportives affinitaires ou multisports sont là aussi pour travailler avec les entreprises ou le secteur public pour répondre aux besoins des salariés.
Existe t'il un portail qui recense les différents challenges sportifs sur lesquels le secteur public ou privé puisse s'informer ?
La fédération européenne de sport en entreprise mène un projet européen HEMA sur la lutte contre la sédentarité en milieu professionnel. Une des initiatives du projet est de faire un état des lieux du développement de l'activité physique et de la mobilité active sur le lieu de travail. Pour cela, des questionnaires sont disponibles au lien suivant: https://hemaproject.com/2020/09/14/take-part-to-the-1st-european-survey-on-physical-activity-and-active-mobility-at-the-workplace/
Les challenges sportifs connectés sont proposés par de nombreux opérateurs concurrents : Sport Heroes, Squad Easy, Kiplin, BeWalk, etc... Il est peu probable que leurs challenges soient accessibles sur un seul portail!
Question : Du fait de l'accès à des données personnelles dont des données de santé, faut-il imposer des outils numériques de suivi des salariés pratiquants?
Favoriser la mise en relation entre les acteurs locaux et le réseau sport santé bien-être territorial
Merci pour vos retours d'expériences et vos questions. Nous les poserons à nos intervenanst et essaierons d'apporter des réponses, soit durant ce colloque soit ensuite.
A quels types de professionnels avez vous fait appel pour l'animation de ces créneaux dédiés à la pratique d'activité physique ?
A la mairie de saumur. On a le directeur du service, le maire. La DRH de la mairie et de l agglomération qui ont joué le jeu de faire l éveil musculaire...ça a permis de sensibiliser tout le monde et pas que des administratifs. Les femmes de ménages ont eu leur emploi du temps aménagé pour l occasion et ça a fortement developper leur implication et leur sentiment d appartenance dans l entreprise
Quelle est l'implication des ETAPS en matière de dispensation d'APS pour leurs collègues? Existe-il des ETAPS diplômés d'une licence / un master STAPS APA?
Les kines ont été les grands oublié de la prévention. Pourtant spécialistes des TMS, les notions de préférence directionnelle, de contrôle moteur, de variabilité du mouvement, de Pronostic de quantité hypothétique de mouvement avant blessure sont des compétences qui sont je pense nécessaire pour différencier une activité physique agressive d une activité physique bénéfique. Et les compétences sont très souvent manquantes
Laurence Hauray, www.sport-in-angers.fr essaie de contribuer à cette communication.
Combien d'employeurs des secteurs privé et public ont-ils mis en œuvre des plans mobilité?
Le sport santé bien-être dans la culture Française !
L’activité physique et sportive améliore la qualité de vie pendant et après les traitements ALD
...avec l'espoir de voir toutes ses belles prises de conscience pourtant de simple bon sens, bénéficier enfin de vraies politiques de moyens affirmées, de la part de tous les acteurs et sur tous les territoires...
en complément de ce RDV très intéressant, vous pouvez retrouvez ici les vidéos de la journée sport santé bien être de la Chaire du même nom, de l'Université de Poitiers, sur le sujet : "Sport, Santé et Qualité de Vie au Travail : quels bénéfices pour l’entreprises ?" : http://chairesportsante.univ-poitiers.fr/jssbe18-en-video/
toutes les initiatives pour parler et faire parler du sujet sont bonnes
Merci à toutes et tous
Merci bonne fin de journée à toutes z'et tous
Merci beaucoup
Merci d'avoir proposé ce colloque avec cette diversité et qualité des intervenants.
Colloque très intéressant, merci pour cette belle initiative
Merci à tous d'avoir suivi ces échanges ! Le débat continue sur cette page. N'hésitez pas à l'alimenter ! Bonne journée à tous !
Le salarié considéré comme un sportif ? Certains métiers manuels sont traumatisants physiquement. Les formations gestes et postures sont utiles. Le salarié devrait gérer sa carrière comme un sportif (préparation physique, renforcement musculaire, échauffement, étirement,...) pour prendre soin de son outil de travail.