L'Équipe 07/06
« Daniil Medvedev a fait très fort », le carnet de bord de Vincent Cognet
Si vous aimez les romans policiers, vous raffolez sûrement de ces fausses pistes que l'écrivain(e) aime à distiller dans son livre avant la résolution de l'énigme. Dans son genre, Daniil Medvedev a fait très fort en remportant le Masters 1000 de Rome. En gagnant sa balle de match contre Holger Rune, il a même frappé deux fois et envoyé valdinguer les certitudes. D'abord, en faisant croire à nombre d'observateurs (moi le premier, hein !) qu'il avait enfin dompté les pièges de la terre battue et son aversion pour la surface. Résultat : une élimination dès le premier tour à Roland-Garros par Thiago Seyboth Wild (172e mondial), lui-même sorti quatre jours plus tard par Yoshihito Nishioka. Un poil ridicule, on vous l'accorde. Ensuite, en passant n°2 mondial dans la foulée de son titre, au nez et à barbe de Novak Djokovic, privant ainsi le tournoi de la finale que le monde entier attendait, entre le Serbe et Carlos Alcaraz. Lesquels se joueront bien, mais en demie. Dommage... Merci Daniil. Good job.