Sport24 15/02
Découvrez nos notes du PSG après le chef d'oeuvre face au Barça - Ligue des champions - Football
Découvrez les notes attribuées aux Parisiens par nos envoyés spéciaux au Parc des Princes après le carton du PSG contre Barcelone (4-0)Par Vincent Duchesne et Christophe RemiseKevin Trapp (7) : Le principal fait d’arme du portier allemand aura été son duel remporté face à André Gomes (27e), à 1-0. Pendant le reste du match, il a rassuré par ses relances précises, ses sorties avisées et a même eu la réussites des grands soirs en étant sauvé par son montant (83e). Thomas Meunier (8) : Neymar lui a filé un ou deux courants d’air en première période. Alors le Belge s’est vengé. Avec un double contact pour se débarrasser avec une facilité déconcertante du Brésilien et partir en contre avant de servir sur un plateau Cavani pour le quatrième but parisien (71e). Préféré à Serge Aurier, Meunier n’en finit plus d’étonner. Solide et vigilant défensivement (7 dégagements défensifs, record du match), précieux et inspiré offensivement. Du travail de pro.Marquinhos (7,5) : Jamais pris à défaut, le Brésilien a rendu une copie très propre. Son sens de l’anticipation a permis de combler les quelques brèches qui se sont présentées.Presnel Kimpembe (8) : C’était le premier match en Ligue des champions du jeune (21 ans) titi parisien. Ça ne s’est pas vu… L’intéressé a fait preuve d’une maturité étonnante, de sang-froid en toute circonstance. Solide dans ses tâches défensives et appliqué dans la relance, avec quelques montées de balle très intéressantes. Un sans-faute pour Kimpembe qui a fait oublier Thiago Silva le temps d’un match.Layvin Kurzawa (6) : Un ton en-dessous par rapport à ses coéquipiers. Deux ou trois fois pris dans son dos comme sur la plus grosse occasion du Barça en première période avec le face-à-face André Gomes-Kevin Trapp. Un déchet non négligeable sur ces centres (0 réussi). Pour le reste, il a contrôlé son couloir sans souci. Et s’est même mué en passeur décisif pour Di Maria sur le troisième but.Adrien Rabiot (8,5) : Un carton jaune d’entrée pour un tacle à retardement sur Neymar (3e) a fait craindre le pire. Mais derrière, «Poupou» a rayonné. Que de ballons grattés (12 au total), que de jaillissements tranchants, que d’orientions de jeu bien senties. Qui plus est à un poste de sentinelle qu’il n’apprécie que très moyennement. Sa récupération haute dans les pieds de Messi est d’ailleurs à l’origine du deuxième but parisien. Tête haute, torse bombé, Rabiot a l’étoffe d’un très grand.Blaise Matuidi (8,5) : S’il n’a pas le bagage technique de Rabiot et Verratti, Matuidi a fait parler sa hargne, son engagement, sa fougue contre le Barça. Combatif de la première à la dernière seconde, le capitaine d’un soir a donné le ton à toute son équipe. Tout en percutant offensivement. Le symbole de ce PSG conquérant et généreux. Une frappe puissante miraculeusement sauvée par un Ter Stegen à la main ferme (11e).Marco Verratti (8) : Le dépositaire du jeu parisien, celui qui donne le tempo. Jeu court, jeu long, il a régalé ses partenaires sans oublier d’être toujours agressif. L’Italien a aussi obtenu un nombre incalculable de coups francs «à l’expérience». Passe décisive pour Draxler (39e). Remplacé (sur blessure) par Christopher Nkunku (69e).Angel Di Maria (9) : La métamorphose. Décrié depuis six mois, l’Argentin a survolé les débats. Il n’est resté qu’une heure sur la pelouse. Mais une heure fantastique. «El Fideo» a tout réussi. Des prises de balle étourdissantes, des transmissions précises… En se baladant entre les lignes, il a totalement déboussolé le Barça. Insaisissable, c’est lui qui montre la voie d’un splendide coup franc (18e) avant d’assommer les Catalans au retour des vestiaires d’une frappe magistrale à l’entrée de la surface (55e). Un anniversaire fêté en grande pompe avec en prime une standing ovation. Remplacé par Lucas (61e), trop gourmand sur une opportunité en contre (66e).Julian Draxler (8,5) : Draxler, c’est monsieur propre. Tout ce qu’il fait, c’est réfléchi, soigné et élégant. Quand il touche le ballon, il se passe toujours quelque chose. Et quand en plus, il se met à accélérer et à provoquer, ça fait mal. Très mal. Sergi Roberto, constamment dépassé, peut en témoigner. Provoque le coup franc à l’origine de l’ouverture du score (18e) et double la mise d’une frappe sèche (40e). Sorti sous l’ovation mérité du Parc des Princes et remplacé par Javier Pastore (86e), très utile dans les derniers instants pour conserver le ballon.Edinson Cavani (8) : Comme souvent, le Matador n’a pas ménagé ses efforts en jouant le rôle de premier défenseur. Il a multiplié les appels. Impuissant face à Ter Stegen (6e) et trop court sur un bon centre de Kurzawa (58e), Cavani faisait trembler les filets sur un service de Meunier, ne laissant aucune chance à Ter Stegen (71e). Son 32e but de la saison, en 31 matches (7 matches et 7 buts en Ligue des champions). Qui dit mieux ?