Sport24 10/10
Trump et ses «discussions de vestiaires» agacent les sportifs américains - Fil Info - Sports US
Dans la tourmente depuis la révélation de propos dégradants tenus envers les femmes en septembre 2005, Donald Trump s'était excusé, qualifiant ses dires de «discussions de vestiaires». De nombreux sportifs américains lui ont répondu.Un but contre son camp. Dimanche lors du deuxième round des débats présidentiels, le candidat républicain Donald Trump a justifié les propos mysogynes qu'il a tenu il avait tenu en septembre 2005 dans une vidéo publiée le 8 octobre 2016 par le Washington Post. «Je n'en suis pas fier, je me suis excusé auprès de ma famille et des Américains», avait lâché le milliardaire, avant de qualifier ses propos de «discussions de vestiaires».Suffisant pour (re)conquérir le coeur des électeurs à moins d'un mois des élections présidentielles? Pas vraiment, puisqu'en plus de se mettre l'électorat féminin à dos, Trump vient également de s'attirer les foudres des sportifs professionnels américains. Sur Twitter, ils ont été nombreux à commenter ses propos. «Je vais dans des vestiaires depuis que j'ai l'âge de cinq ans. Ce qu'a dit Trump ne relève pas de discussions de vestiaires, cela s'appelle du harcèlement sexuel», a expliqué LeVelle Moton, ancien basketteur aujourd'hui entraîneur de l'équipe de l'université centrale de Caroline du Nord dans un tweet.«Je n'ai jamais entendu ce genre de propos dans un vestiaire», a commenté CJ McCollum, l'arrière des Portland Trailblazers sur Twitter. Le tight end de l'équipe de football américain des Falcons d'Atlanta Jacob Tamme a pour sa part commenté: «Ce n'est pas normal. Et même si c'était normal, ce n'est pas correct». Martina Navratilova, ancienne numéro 1 mondiale du tennis féminin et soutien déclaré à la candidate démocrate Hillary Clinton a quand a elle tweeté: «Des discussions de vestiaires? Pour rien au monde. C'est du Trump tout craché. Authentique. Odieux. Criminel. Etc...». Alors que la majorité des sportifs professionnels américains, dont LeBron James en tête, affichent leur préférence pour Hillary Clinton depuis le début de la course à la Maison Blanche, à quelques semaines de l'échéance, Donald Trump aurait pu se passer d'un tel scandale.<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="en" dir="ltr">I've been in Locker rooms since I was 5. What Trump said isn't "locker room talk", thats called "Sexual Assault"....Please understand.</p>— LeVelle Moton (@LeVelleMoton) <a href="https://twitter.com/LeVelleMoton/status/785307219537657856">10 octobre 2016</a></blockquote><script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="en" dir="ltr">I haven't heard that one in any locker rooms <a href="https://t.co/Ci8NXOgFcI">https://t.co/Ci8NXOgFcI</a></p>— CJ McCollum (@CJMcCollum) <a href="https://twitter.com/CJMcCollum/status/785290999610257408">10 octobre 2016</a></blockquote><script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>