Sport24 07/03
Frankie Fredericks démissionne de la présidence de la Commission d'évaluation des JO 2024 - Fil infos - JO 2024 - Jeux Olympiques
L'ancien athlète namibien Frankie Fredericks, dont le nom apparaît dans la presse française associé à des soupçons de corruption, a annoncé mardi qu'il démissionnait de la présidence de la Commission d'évaluation des jeux Olympiques 2024. «Je démissionne de mon poste de président de la Commission d'évaluation des JO-2024 car il est essentiel que le travail important fait par mes collègues soit considéré comme mené de façon juste et impartiale», explique Fredericks dans un communiqué transmis à l'AFP. «Paris et Los Angeles présentent deux candidatures fantastiques et je ne veux pas devenir un élément perturbateur dans cette grande compétition», ajoute Fredericks. Membre du CIO depuis 2012, l'ancien champion du monde du 200 m précise qu'il ne participera pas au vote pour la désignation de la ville hôte des JO-2024, en septembre prochain à Lima. Lundi, la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) avait annoncé de son côté que Fredericks avait été remplacé au sein du groupe de travail de l'instance sur la réintégration de l'athlétisme russe accusé de dopage institutionnalisé. Dans un article daté du samedi 4 mars, le quotidien français Le Monde avance que Frankie Fredericks a reçu un versement de 299.300 dollars le jour même de l'attribution des jeux Olympiques par le Comité international olympique (CIO) à Rio, le 2 octobre 2009 à Copenhague. L'ancien sprinteur assure que ce versement a été réalisé «conformément à un contrat daté du 11 mars 2007», «pour services rendus entre 2007 et 2011», et que le paiement «n'a rien a voir avec les jeux Olympiques». Ce versement provient de la société du fils de l'ancien président de l'IAAF Lamine Diack, Papa Massata Diack. Ce dernier est accusé d'avoir reçu 1,5 millions de dollars de la part d'un homme d'affaire brésilien, Arthur Cesar de Menezes Soares Filho, trois jours avant le vote.